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Biographie

Quand j’achète un cheval, il est à moi, pour moi. Le jour où je le choisis, lui en particulier, parfois au milieu de dizaines d’autres, c’est le mien un court moment. Je sais que celui-là je l’emmène, que sa vie va changer et que lui aussi changera la vie de quelqu’un en Europe. Bien sûr je suis convaincu qu’ils sont exceptionnels ces chevaux orientaux. Ils s’adaptent aux tempêtes de neige comme aux étés caniculaires, supportant mieux qu’aucun autre travail et privations. Et, si ils croisent votre chemin, si le hasard ou la vie ou la chance vous permet d’en connaître un, il vous laissera une empreinte et toujours vous reviendrez à ce cheval ; c’est ainsi ….

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Saïda … tellement attendue, tellement espérée, à l’arrivée si souvent repoussée. Saïda : le cadeau de mon père pour mon anniversaire. Une petite barbe de deux ans arrivée d’Algérie via Marseille. La pouliche têtue et le garçon obstiné se sont affrontés, un peu, mais apprivoisés finalement pour traverser l’âge de l’insouciance avec bonheur. C’est sans doute grâce à elle que s’est forgé mon amour pour ces chevaux.

Puis il y en a eu d’autres, beaucoup d’autres au fil des années et de nombreux poulains qui se sont installés à travers toute l’Europe et au delà. Certains, avec la complicité de leurs propriétaires, se sont distingués dans de grandes épreuves et concours.

En 1998 : un hiver très dur, cinq juments qui partent, cinq juments regrettées, mais, par dessus tout: Ouedrha ! Ouedrha, si belle, si douce et tant aimée … et quelque chose se casse. C’est fini, plus de chevaux, plus de poulains – la page est tournée. Je les vends ou les confies toutes à des éleveurs et j’oublie …

Et là, le Maroc arrive comme un miracle, éclaboussant de couleurs, étourdissant de parfums et d’épices, … et les chevaux, qu’au début, j’évite de regarder. Et un jour ça revient, la passion enfouie reprend le dessus, l’envie irrésistible d’en acheter un, de le ramener, la machine est repartie. Le bonheur est de retour.

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