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Jour 1

Paris grelottait ...

Marrakech se prélasse au doux soleil de l'atlas, protégée par ses remparts et par la koutoubia. La ville est étonnamment calme, très peu de touristes ...

Après une nuit à l'hôtel de Foucauld et un petit tour dans les endroits qui sont devenus incontournables, nous prenons le cap pour Essaouira ...

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Jour 2

Essaouira est un joyau de petite ville fortifiée au bord de l'océan ; nous y retrouvons Martine, une franco-allemande installée au Maroc depuis plusieurs années ...

Martine, sa jolie maison aménagée à quelques kilomètres de la ville au milieu des rochers et de la forêt de thuyas est pleine de chats qui vous regardent de haut, ce sont les maîtres des lieux, ils partagent l'endroit et les tapis avec une douzaine de chiens, éclopés de la vie, ramassés un peu partout.
                       
Elle a lancé un SOS pour tenter de sauver ses chevaux ... au début de son aventure elle est arrivée au Maroc avec une jument palomino et un hongre camarguais ; pour qu'ils soient heureux, elle a laissé la liberté à ses deux chevaux qui rentraient chaque soir ... un jour ils ont ramené une squelettique jument, puis une autre ... et encore un étalon abandonné ... inévitablement des poulains sont nés, et des propriétaires sont arrivés pour les récupérer ...!!!! 

Martine n'a pu se résoudre à voir partir ces poulains vers un avenir très hasardeux, elle les a acheté un par un et au prix fort ...

Résultat il y a maintenant 18 chevaux qui viennent chaque jour chercher leur ration d'orge et de caresses ... pour différentes raisons Martine souhaite rentrer en Europe, elle ne peut financièrement tous les emmener mais elle n'imagine pas de les laisser derrière elle ...

Un petit "comité de soutien" s'est crée. Déjà  les frais d'exportation assez élevés sont pris en charge pour deux juments et trois poulains...

Jour 3

Nous trouvons des chambres dans une maison typique de la ville. Des pièces qui s'enroulent autour d'un puit de lumière sur deux ou trois étages. Ces maisons très silencieuses sont des havres de paix.


La douceur a fait place à la pluie, des trombes d'eau s'abattent sur Essaouira, la ville habituée aux tempêtes se replie derrière ses remparts mais bientôt les rues sont inondées et l'électricité coupée.

Entre deux averses nous allons voir deux entiers que Martine nous indiqué et BHANU un cheval qui lui appartient.


La surprise est agréable. Un très beau gris NIZAR, 5 ans très typé, facile sous la selle, de belles allures et RAMSES un étonnant sabino noir, grand et puissant cheval de 8 ans, aussi à l'aise dans l'oued qui déborde que sur les pistes rocheuses qui mènent à Agadir. Il semble tout connaître, les appuyers, le passage etc. ... À la demande il se cabre complaisamment. C'est un modèle très éclaté d' 1.60 mètres environ, malgré la pluie qui ne se faiblit pas il se prête de bonne grace à l'exercice.


Le vétérinaire passe, il connaître les deux chevaux et m'assure de leur bonne santé, nous prenons la nuit pour réfléchir ... et partons voir Bhanu le petit alezan de Martine.

Jour 4

La pluie n'a pas cessé, implacablement elle tombe, les égouts sont saturés depuis longtemps, le niveau d'eau monte dans les rues de façon inquiétante ; nous retrouvons le propriétaire de Nizar et Ramses, il nous dit que la carrière a été emportée par l'oued.


A l'abri et autour d'un café (pour changer un peu ...) nous discutons des prix et concluons pour Ramses le sabino, pour le gris nous verrons plus tard.


La ville est maintenant plongée dans le noir, un silence inhabituel s'installe, des flammes de bougies vacillent devant certaines boutiques, d'autres ont préféré baisser le rideau ...

Jour 5

Nous retrouvons Martine pour discuter du rapatriement de ses chevaux sur Meknès, nous lui achetons son alezan Bhanu (le fils du soleil je crois....) et mettons le cap sur Agadir pour 2 jours vers d'hypothétiques chevaux ...

Jour 6 - 7

Deux jours décevants à Agadir ... départ sous la pluie pour Casa, différents rendez-vous nous attendent.

Là aussi la ville est inondée, dans les environs 20 personnes sont mortes prisonnières dans un bus emporté par l'Oued, plus loin 25 ont trouvé la mort surpris aussi par une crue.

La pluie prend maintenant des allures de catastrophe nationale, Casablanca est dans le noir, sauf quelques ilots qui échappent à la panne générale, par chance notre hôtel est alimenté en électricité donc il est resté ouvert ... ouf !

Les rideaux sont baissés presque partout, des pompes sortent l'eau des sous-sols et des rez-de-chaussée, nous trouvons une gargote ouverte ou nous mangeons des frites froides, on apprend que déjà  le prix du pain a triplé ...

Jour 8

La pluie nous a contraints à revoir nos rendez-vous, donc cap sur Meknès où je découvre les deux juments achetées par Abdel ; SEPHORA une jolie noire de 4ans qui n'avait jamais quitté la ferme où elle est née, mais son côté joueur et sa curiosité l'emportent sur ses craintes ...

SAFIRA est très différente, grande et puissante malgré pour ses trois ans. Elle a des origines et a déjà  participé à des épreuves sportives et maintenant qu'elle est rassurée sur le contenu de sa gamelle elle promène un regard détaché sur ce qui l'entoure et donne l'impression d'une grande sérénité ...

Jour 9 - 10

Hier soir en rentrant nous avons eu la mauvaise surprise de trouver le pare-brise arrière explosé, la voiture était pourtant dans un quartier calme et sur un parking gardé, personne n'a rien entendu ... Ce n'est pas la fin du monde, juste un retard supplémentaire. Nous devons partir pour Settat et compte tenu des conditions météo il est sage de remplacer ce pare-brise ...


Premier souk à Settat, il fait beau, de loin le souk semble animé, beaucoup de monde et de chevaux. Mais après un tour rapide nous devons nous rendre à l'évidence il y aura rien pour nous.


Nous saluons plusieurs fellahs qui nous ont vendu des chevaux des lots précédents et nous reprenons la route ..

Jour 11

Pas de chevaux aujourd'hui, aucun rendez-vous, nous partons pour le lac de BIN el OUIDANE ... Le temps change, le ciel est traversé d'écharpes de sang, demain il fera beau, les paysans rentrent des champs... l'endroit est magnifique. C'est dans cette atmosphère colorée et bucolique que nous arrivons à Béni Mellal.

Jour 12

Après une nuit à Béni Mellal, nous visitons les environs du lac. L'endroit est calme, plein de charme et peuplé d'Aînes ...


En rentrant nous passons chez un éleveur à Khénifra qui nous présente deux barbes purs, un gris de 3 ans et une alezane de 2 ans. Il nous propose également une arabe-barbe noire de 6 ans. Ses chevaux ont des origines, mais les prix sont exagérés et nous n'avons pas de coup de coeur, cependant le propriétaire est un personnage très sympathique, donc une rencontre intéressante.

Jour 13

Aujourd'hui nous allons à Khemisset, un commerçant nous emmène voir des juments noires ... hélas l'annonce ne rejoint pas toujours la réalité ... une des juments de 3 ans est très belle mais déjà de nombreux poils blancs indiquent qu'elle sera grise.


Chez un autre éleveur la noire annoncée est baie brulée ... elle retient quand même notre attention. C'est une belle jument, heureuse, bien dans sa tête, nous discutons avec le propriétaire sans parvenir à trouver un accord car il a une autre jument (qui ne nous plaît pas) et il souhaite que les deux partent ensemble ... cruel dilemme, à voir donc ...

Jour 14

Nous partons pour Tissa au nord de Fés, toujours cornaqué par l'un ou l'autre, le rendez-vous est donné au Outabouaaban. Ce jour-là  il y a une petite présentation de chevaux des environs, deux ou trois jolies juments, beaucoup de bêtes maigres, par contre le concours a échauffé les esprits et les prix pour des bêtes très moyennes laissent rêveur ...


Notre guide nous emmène  quelques kms de là  ou un tracteur nous attend, les pistes sont impraticables voire dangereuses ...!


Nous laissons la voiture et agrippés au tracteur nous escaladons une montagne, puis une autre, une troisième encore, c'est interminable et rester solidaire de l'engin devient de plus en plus improbable. Enfin nous arrivons dans une grande ferme oû le propriétaire nous accueille avec un sourire amusé ...


C'est une bonne adresse, plusieurs chevaux champions à des concours nationaux viennent d'ici, un bel entier noir quatre balzanes, un gris, des pouliches nous sont proposés ...


Egalement présentée une belle pouliche noire de 3 ans, pour laquelle nous hésitons beaucoup. Le problème ici c'est que les chevaux sont obèses, difficile de voir la morphologie ou les défauts, tout est noyé dans le gras ...

 

Nous faisons quand même une offre pour cette noire, Hassan le propriétaire l'accepte si nous prenons aussi une deux ans ...!!  Donc nous n'achèterons rien, nous prendrons quand même un savoureux repas et repartirons pour une descente aussi cahoteuse que la montée ...

 

épuisés mais entiers, nous rentrons à Méknes.

 

 

Jour 15

Le claquement des sabots sur le bitume nous réveille très tôt, les premières calèches arpentent les rues de la ville dès 5 heures du matin pour cueillir les noctambules et les lève-tôt ... 


Nous passerons la journée à faire quelques achats et à passer d'une terrasse à une autre ... 

 

Nous remontons sur Meknès en passant par les cascades d'OUZOUD, l'endroit est très beau et il y a un cheval à voir ; les cascades seront à la hauteur, majestueuses ... pas le cheval, une pose tajine et nous repartons via Meknès ...

Jour 16

Séance photos aux écuries avec les chevaux déjà  arrivés ... patience dans quelques jours ils seront présentés sur un diaporama ...

 

 

Jour 17

De bon matin nous partons pour une grosse journée dans la région de Fès, guidés aujourd'hui par le fils de notre maréchal nous devons voir "beaucoup" de chevaux ... enfin tant qu'il fera jour et les jours sont courts !!!!

 

C'est le jour de souk à Fez, nous y faisons une courte halte ... Nous reprenons la route, enfin surtout les pistes pour battre la campagne, la voiture parfois dans un équilibre précaire, et c'est encore dans le village le plus haut perché que miraculeusement nous arrivons pour voir trois juments ...


Info ou intox ? Encore une fois on nous a appâté avec la promesse de chevaux adultes et ce sont des poulains qui sont à vendre. Les trois propriétaires nous présentent au demeurant deux jolies pouliches de 14 mois et un poulain de 9 mois, tous noirs avec de bonnes origines, mais ce sont des bébés et nous y avons passé une partie de la journée ...


Nous avons encore le temps de voir deux juments. Abdel et Abdelkader iront sans moi voir la prochaine, avec Gérard nous attendons leur retour dans les courants d'air glacés d'une gargote d'un autre temps, notre présence risquant de fausser la donne, ils reviendront à la nuit tombée avec quelques photos d'une jument noire inscrite à titre initial, pas mal mais encore une fois c'est une jument pleine ...

 

Il en reste une à voir, nous avons tous envie de rentrer mais le propriétaire nous attend à quelques kms de là , alors autant boire la coupe jusqu'à la lie, et nous voilà  repartis pour un autre village perdu ...

 

Et contre toute attente le miracle se produit, une merveille noire sort d'un box, belle à donner la chair de poule !!! Il fait trop sombre pour faire des photos alors on essaie d'en prendre plein les yeux ...


Nous sommes invités à partager un délicieux tajine de boeuf aux navets qui nous fera oublier toute la fatigue et le stress de la journée ...


C'est Abdelkader qui négociera, il est rompu aux usages de la campagne, il rit, il pleure, il embrasse le propriétaire et ouf, il réussit !!! Nous donnons un acompte, on nous donne le carnet, on peut rentrer dans une semaine la plus belle jument du Maroc sera à Meknès ...

Jour 18 

Nous partons pour Settat, toujours la même animation sur le souk. Radouane un revendeur de Sidi Bennour nous a téléphoné, il amène une jument crème de quatre ans ... aussitôt arrivés nous l'appelons. La jument en fait est une sabino blanche, c'est une robe assez rare pour être intéressante, le seul problème est de taille si je puis dire ... elle est toute petite !!! Trop petite.

 

Nous arpentons le souk dans tous les sens, loupons par manque de rapidité sans doute une belle jument pommelée, d'autant plus dommage que c'est la seule qui nous plait.

 

Nous laissons aussi une jolie cap de maure à cause de ses trois ans ... Sur le souk nous rencontrons toujours des gens auxquels nous avons acheté des chevaux. Ce jour-là  nous retrouvons le monsieur qui nous a vendu Malak et Raounaq deux belles juments très typées. Il nous invite à venir dans l'après-midi dans une campagne éloignée, (mais plate ...) pour voir une jument isabelle qui a des papiers.

 

Nous avons le temps, c'est reparti, pas mal de kms pour une surprise inattendue. Enfin celle-là on ne me l'avait encore jamais fait. Nous arrivons dans une cour de ferme, on nous sort une alezane crins lavés d'un box ... c'est vrai que c'est presque la même chose qu'une isabelle !!!


En regardant la jument je trouve que son type ne saute pas aux yeux, j'en parle à Abdel qui demande à voir son papier, et surprise elle s'appelle "Etoile d'Anjou" et elle est née dans le Maine et Loire ... et bien sûr c'est un cheval de selle. Le monsieur qui nous a emmené est ennuyé, nous aussi mais nous avons appris à rester calmes et philosophes, ce lot sera placé sous le signe des rendez-vous surprenants ... Nous mettons le cap sur Casablanca.

Jour 19

 

Nous passons la soirée à Casa et découvrons un endroit mythique le "RICK'S CAFE". C'est un bel endroit d'une architecture très coloniale, le film Casablanca est passé en boucle dans une salle de bar, les étages sont occupés par un restaurant très élégant, la propriétaire une américaine passe en robe du soir entre les tables pour adresser un mot gentil à chacun, le service est absolument parfait, il y a un très bon pianiste, on est loin de l'ambiance des souks ...

 

Après une nuit à l'hôtel nous avons rendez-vous avec un garçon rencontré aussi sur le souk. Il a remarqué que nous étions aussi intéressés par les robes rares, il nous propose de nous montrer quelques chevaux dans la banlieue de Casa. Quand on parle de banlieue il faut comprendre bidonville, là encore on sera loin de l'ambiance de la veille ... Il nous montre d'abord ses chevaux, dont un cinq ans isabelle auquel il vient de raser une crinière 80 cms ... un crime ! Et dans un souk aux légumes un très bel entier sabino, les deux sont à vendre, intéressants, mais nous avons déjà quatre mâles aux écuries et il est plus sage de ne pas en rajouter ... mais nous gardons l'adresse.

Jour 20

Cette nuit Abdelkader part en camion à Essaouira chercher les chevaux de Martine et notre entier sabino Ramsés. Le trajet sera long et je redoute un peu l'épreuve du chargement pour les chevaux de Martine qui ne sont jamais montés dans un camion ... cinq d'entre eux ont trouvé un asile doré en suisse ainsi que Bhanu que nous lui prenons.

 

Je redoute aussi cette séparation pour Martine qui m'a confié qu'il n'y a pas de mots pour exprimer la douleur qu'elle ressent au départ de ses chevaux ...

Jour 21

Les chevaux sont arrivés fatigués et Abdelkader aussi, donc journée calme pour tout le monde.

 

Pour ne pas passer la journée sur les routes nous visitons trois pur-sang arabes pour une amie dans la banlieue de Méknès, faisons une petite série de photos.

 

Ensuite nous allons voir une arabe-barbe de quatre ans alezane crins lavés et son vrai frère, même robe. Ils ont des papiers, sont très sympas, de vrais citadins, ils sont nés à Méknès, nous faisons une offre pour RIXA la femelle ...

Jour 22

Nous voilà repartis à travers cette belle campagne entre Fez et Tissa.

Nous avons notre temps, juste une pouliche à voir, c'est donc sans stress et au rythme d'une promenade que nous nous y rendons.

Nous ne retiendrons pas la pouliche malgré son bon papier mais ce sera une très belle rencontre avec son propriétaire et toujours pianissimo nous rentrerons au soleil couchant ...

Jour 23 - 26

Une dernière caresse aux chevaux, demain je prends l'avion, je vais rentrer pour les fêtes. Ensuite je reviendrai pour terminer les achats et pour la commission raciale ...

 

Ce retour me réservera bien des surprises, je mettrai trois jours pour rentrer !!! Tout commence mal, l'avion a cinq heures de retard, arrivé à Paris aucune place de train pendant trois jours pour Clermont-Ferrand, les parisiens se sont rués sur les trains vu l'état d'enneigement des routes et la météo.

 

Un ami m'héberge pour une nuit, Gérard mon cousin vient me chercher le lendemain, je vais tenter d'avoir un train depuis Orléans ... et ça marche j'ai une place. Le dernier rebondissement sera une grève surprise de la SNCF qui me laisse à 11 heures du soir en gare de Nevers, un soir de Noël on peut rêver mieux ... Heureusement un ami abandonne son réveillon pour venir me chercher. C'était très courageux, les routes glissantes, la neige, et c'est à plus de 200 kms ...

 

Cinq sdf étaient là dans la gare, trouvant un peu de réconfort dans ce hall chauffé. Ils ont une bouteille de vin rosé, moi j'ai des chips ... il est minuit, c'est Noël, on partage … la situation évoque un vrai "Noël chrétien" avec les plus pauvres ... ou "le père noël est une ordure"!!! Passée la colère je relativise, demain je serai chez moi, je ne suis pas le plus à plaindre.

Semaine au Maroc

C'est reparti pour huit jours au Maroc, je reprends un billet d'avion pour Fez ...

Je retrouve Daniela et Isa qui sont venues de Suisse pour choisir leurs chevaux et aussi pour assister à cette fameuse "commission raciale". Nous consacrons deux jours aux écuries à des séances photos, grattage, distribution de carottes etc., une petite visite au souk de Meknès où Isa aura un coup de cÅ“ur pour une petite jument baie que nous perdrons, que nous penserons un temps avoir retrouvé, bref que nous cherchons encore ...

Arrivée de la montagne sur un pick-up, après quatre heures de route, Hanouna une petite maigrichonne sabino maximum toute étonnée de recevoir une ration aussi copieuse, elle se raccrochera in-extremis à ce lot.

La commission raciale sera aussi décevante et partiale que les précédentes. Trois chevaux refusés,
Ramsés jugé bon cheval mais avec une robe qui ne plait pas ...! Alors qu'il n'y a aucune exclusion de robes dans le standard. Ourika, une croupe trop en pupitre, des allures trop rasantes … incroyablement trop barbe en fait !!!! Le troisième refusé sans explication ... De mauvais chevaux ayant été acceptés, la discrimination est évidente et nous conduit à envisager une stratégie différente, plus offensive, nous aurons donc besoin de tous les témoignages de ceux qui nous suivent dans cette aventure depuis cinq ans pour constituer un dossier de poids face à l'attitude ouvertement (et déclarée) hostile du directeur du haras de Meknès.

Passée cette épreuve nous décidons de traverser une bonne partie du pays pour faire découvrir le souk de Settat à Daniela et Isa, une matinée agréable comme je les aime, de belles rencontres dans le tourbillon du souk... des bébés chameaux, un beau gris et quelques autres qu'on imagine un instant avec les nôtres.

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